Par : Anwar N. Haddam,
Chercheur, Centre al Taraqi
Résumé :
L’ampleur du boycott observé par les dernières élections législatives algériennes du 4 Mai est une expression claire de l’éloignement entre les citoyens dans leur diversité et les élites politiques, pouvoir et opposition, et l’incapacité de ces dernières à mobiliser les citoyens dans l’intérêt public. Ce deuxième article de la série “Reformes pour le Progrès” présente un ensemble de réformes internes intellectuelles, « comportementales » et structurelles qui nous permettent à nous tous, pouvoir et opposition, tant militaires que civiles, de se hisser des tranchées idéologiques auxquelles nous nous trouvons aujourd’hui, et de se joindre l’espace public que nous n’avons d’autre choix que de le partager, nous n’avions pas de substitut pour l’Algérie, de reconnaître l’égalité de citoyenneté de tous les fils et filles de la patrie dans leur diversité, de rejeter la mentalité d’exclusion et adopter la culture de la diversité et du respect du droit d’être différent. C’est un projet national qui exige la participation de tous, des civils et des militaires, du gouvernement et de l’opposition, afin que nous puissions reconstruire la confiance entre nous, rétablir la politique et son rôle central dans le service au citoyen, et formuler l’Idéologie Politique du système politique pour parvenir à l’harmonie entre l’État et les citoyens dans leur diversité, qui libérera leurs potentiels et les orienter vers une direction unifiée nous permettant de réussir la transformation économique souhaitée et d’aborder ensemble la réalité algérienne.
