Par : Anwar N. Haddam,
Chercheur, Centre al Taraqi
Résumé :
A partir des conclusions du premier article de la série «Réformes pour le progrès», nous avons vu qu’il y avait un besoin de réformes qui instaurent une culture de la citoyenneté, de la démocratie, du respect de la diversité dans la société et du pluralisme politique, qui renforcent l’harmonie entre le citoyen ainsi que la centralité de la politique. Dans le deuxième article de cette série, et après la présentation de quelques éléments de l’idéologie politique du régime algérien qui nous a paralysés, un certain nombre de ces réformes, intellectuelles, comportementales et structurelles, ont été proposées pour nous permettre à tous, gouvernement et opposition, civils et militaires, de travailler ensemble pour l’avenir de notre pays et de reconnaître la citoyenneté égale pour tous les fils et filles de notre pays dans leur diversité, et d’adopter une culture de la diversité et le respect du droit à être différent. L’absence de confiance dans le système politique – gouvernement et opposition – des citoyens aboutira inévitablement à l’absence de consensus entre l’État et le citoyen. En outre, les citoyens ne répondront pas aux gouvernements successifs ni aux chefs de l’opposition. Tout simplement parce que les citoyens ne trouveront pas les politiques des gouvernements ni les pratiques de l’opposition qui les servent dans leur diversité. Pour cela, dans ce troisième article de la série, certains des éléments qui devraient être inclus dans l’idéologie politique du futur système politique sont proposés pour réaliser l’harmonie entre l’État et les citoyens dans leur diversité, ce qui libérera leurs énergies sociales et les déplacera dans une direction unifiée pour réaliser la transformation économique souhaitée, et pour faire face à la réalité algérienne. C’est un projet stratégique national qui nécessite notre participation a nous tous en tant que citoyens algériens dans notre diversité
